La Pléiade ou l'invention de l'amour
La décennie où a fleuri la Pléiade est exceptionnelle dans l’histoire de la poésie comme dans celle de la langue. Ce volume donne à lire des pièces poétiques célèbres ou moins connues, fait revivre les débats poétiques et linguistiques. Il propose,... Lire la suite
Louis-René des Forêts entre réel et éternel
Flairer, écouter, regarder tout autour en silence, c’est ainsi que le chasseur sur le qui-vive se fie à ses sens pour prévenir le danger, le bond du fauve surgissant au tournant. écrit Des Forêts à partir de cette image. S'y clôt provisoirement ce... Lire la suite
André du Bouchet le parleur
André du Bouchet était un parleur/lecteur remarquable. Ses interventions étaient rares, mais la clarté de son élocution, les rythmes impulsés au phrasé, l’attention portée aux intervalles, donnaient à ses lectures une intensité particulière. Cet... Lire la suite
Nathalie B. Plon : Chacun son corps
Refusant une apparence de passivité l'auteure découvre le corps qui l'investit : Habiter un corps c’est être, dit-elle, quitte, ajoute-t-elle, à être tributaire d’une signalisation défaillante en un tour d 'une vie pour la redéfinir et en retrouver... Lire la suite
Joël Bastard et la césure du secret
Le Livre devient donc en tant qu’objet une toile de fond sur laquelle ce que Bastard exprime reçoit une autre signification. C’est autant une excarnation qu’une incarnation. Par la première la seconde acquiert une autre dimension. Entre l’écriture... Lire la suite
Le bivouac de l'imaginaire de Myette Ronday
Myette a du pain su la planche poétique. Elle se charge du sérieux et de la raison. Toutefois elle ne fait pas abstraction de la profondeur mais sans jamais bâcler le rêve. Il est là pour renaître et en finir avec l'impossible deuil. D'où les poèmes... Lire la suite
Co-errance chez Germain Roesz
Le texte de Germin Roesz est rare. La moiteur s'instille et l'obstination fait face . Une série de situations est inscrite dans le vécu quotidien de l'amour d'une femme. Le bug existentiel ne le quitte pas forcément. Que reste-t-il sinon se laisser... Lire la suite
Gérard Titus-Carmel en interrogations
Dans la transfiguration des apparences, Titus-Carmel interpelle le corps et le monde. Il les métamorphose en changeant de registre et en créant un appel d’air. Appelant pour se faire à l’inachèvement vital, Titus-Carmel ne cesse de mettre en place... Lire la suite
Gilles Ortlieb d'une rive à l'autre
Est-ce la seule manière de s'approcher de l’art ? Est-ce le seul moyen de franchir le pont suspendu au dessus du vide entre le réel et sa représentation ? Toujours est-il qu’Ortlieb a cesse d’infiltrer la surface. Soudain celle-ci n’est plus droite... Lire la suite
Les secrets de Vénus Khoury-Ghata
Vénus Khoury-Ghata propose une traversée du féminin. La noire sœur devient parfois une sister mort fine , parfois un lieu qui reste troublant au sein même de la gémellité. Il y a là ce qui habituellement n’appartient qu’à l’univers érotique masculin. ... Lire la suite
Pouchet et le jeu d'une dame
Refusant de pratiquer les usages pragmatiques ou ornementaux du langage et se fendant des allures mystiques soporifiques et lyriques sans forcément appuyer sur des obscénités physiques, il estime sans doute de penser mal et impie.... Lire la suite
Cliquetis de Marcel Broodthaers
Les Bestiaires de Marcel Broodthaers sont la figure majeure de l’art post-duchampien (dont est célébré le centenaire en 2024). Tout un réseau relie les animaux réels ou imaginaires : l’abîme, l’agneau, l’aigle, l’alcoolique, le banquier, le boeuf,... Lire la suite
Maggie Nelson, un voyage dans le bleu
Le bleu ne fait pas de vague selon l’expression de Michel Pastoureau, mais pourtant il donne le mal de mer à Maggie Nelson qui échangerait tout le bleu du monde contre une présence inspirée ou inspirante à ses côtés. La poétesse américaine l’étend... Lire la suite
Eric Dubois, l'homme qui avance
À travers une succession de poèmes Eric Dubois s'éprouve lui-même comme celui qui attend attend la vie et les jours jamais de manière passive : il avance, marche. Il demeure à sa manière cette force qui va mais pour expliquer ce qui est et ceux... Lire la suite
La main sœur de Patrick Wateau
Chiasme visuel, paradoxe impensé cachéd dans ce feuillage singulier ou irréproductible . (René Quinon) Le travail du poète d'exception qu'est Patrick Wateau est de l’ordre de la césure prise entre philosophe et le mystique. Il s'oppose à trop... Lire la suite
Julius Baltazar jure de tout sauf de rien
La poésie du génie méconnu qu'est Julius Baltazar, abstractionniste convaincu, peintre et graveur, devient, dans le cinquième livre de ses Œuvres Complètes, une étrange cuisine qui klaxonne pour dire les traitrises et les jeux de dupes.... Lire la suite
Christian Viguié et les ombres
Christian Viguié pénètre des contrées incertaines qui précèdent tout rêve dans l’action. À coups d’impressions, d’esquisses, de structures l’œuvre va vers un espace-temps particulier. Il y a des trajets et des contre trajets. Il y a des histoires... Lire la suite
Parme Ceriset et les femmes
Parme Ceriset invente une dynamique ardente et froide car dès le début elle rapelle les morts et la peau gelée / des âmes enfuies. . C'est comme si rappelant le Corbeau célèbre de Poe les vers premiers en leurs lambeaux saignent encore dans des... Lire la suite
La magie de Bartabas
Par ses mots comme avec ses mises en scène Bartabas crée un langage consistant, profond, plein de secrets, donné à la fois comme approche de rêve mais non sans risque. À la recherche de cheval c'est comme s'il recouvrait, emballait et d'une certaine... Lire la suite
Gérard Titus-Carmel : blancs repères
Gérard Titus-Carmel rappelle l’essentiel : ce qui compte en art reste la beauté. Cette évidence est bonne à souligner après des décennies de disette où beaucoup d’artistes lui ont tourné le dos. Souvent la seule beauté ou bonté du geste comptait.... Lire la suite