Mimi Traillette : sauter aux yeux
Par l'humour de ses propositions la plasticienne présente divers types de défaillance au centre d'un trouble schizophrénique que sans doute la société du spectacle entretient. Contre le blanc mental et le désarroi affectif que ce cirque médiatique en ses excès (dans lequel il n'existe plus d'être propose) l'artiste rappelle que la vie telle qu'elle est "re-produite" est parodique et qu'il manque toujours une interprétation. Mimi Traillette plutôt que de se risquer à des prophéties douteuses propose ses délires. Il a un corps. Parfois de chiffon. Parfois non. L'artiste le confronte farcesquement au voyeur. Par celui-là elle tire à vue sur le second (une fois n'est pas coutume ?) pour l'exposer au désarroi. Que demander de plus…
Jean-Paul Gavard-Perret
1 commentaire
En effet...