Sissi (Farassat) est bien ici

 

 


Se sont fanées bien des roses, mais celles de Sissi Farassat  persistent. Tourne toupie mais leurs corps s’ouvrent à la lumière. Parfois demeure juste une pulsation grise en minuscules coulées dans les photographies de l’artiste iranienne arrivée à Vienne en 1978 à l’âge de 9 ans.


La double influence perse et baroque reste fréquente chez celle qui commença son œuvre en enluminant ses passeports expirés. Elle poursuivit en réalisant des autoportraits ou des clichés de ses proches. Le mystère et le charme restent constants sur un fond originel et en un corsetage subtil. Il joue de diverses ambivalences ou métamorphoses. Débordent des barques au delà de l’étreinte : chaque photographie prend le large, quitte l’ombre ou en joue : en elle une porte s’ouvre.

 

Jean-Paul Gavard-Perret

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