Catherine Riley la forme et le fond
Cath Riley réussit sans doute par l'exploration de ses propres fantasmes (dont nous ne saurons rien) à rendre obsédante des visions qui marquent une hantise de l'entrave. Elle veut peut-être s'en libérer comme si elle voulait réparer le trauma d'une époque lourde d'images aussi répulsives qu'attirantes mais qui entraînent vers un lieu d'enfermement, d'impossible séparation entre le réel et sa représentation. A l'inverse les "épures" de la dessinatrice américaine permettent de penser l'être, son rapport au monde et à l'autre entre peur et plaisir, attrait et doute.
Jean-Paul Gavard-Perret
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