Les interdites d’Erwin Olaf

Dans les photographies d’Erwin Olaf les amoureuses ne semblent plus pouvoir bouger. Elles restent sidérées non par le plaisir mais une attente qui génère des cauchemars éveillés. L’angoisse sourde empêche d'accomplir un seul pas. Et ce malgré tout le mal qu’elles se donnent pour  renaître ou entrer dans le néant.  

 

Reste la part de lumière qui échappe à la nuit et que l’artiste hollandais retient sans arracher toutes  les ombres. Chaque corps ou visage qu’il soit blanc ou caramel possède une étrange beauté. Elle l’arrache au réel sans pour autant le faire basculer dans le rêve.

 

Jean-Paul Gavard-Perret

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