Notre désir en sait toujours plus que nous sur nous-mêmes. C’est pourquoi Marianne Maric apprend à jouer avec. Car jouer à la fois  prévoit et vidange l’imprévisible loin de tout discours mais pour réapprendre surtout pour les femmes, l’art d’aimer le corps loin des modèles « hygiénistes ».

La quête devient - dans une profusion d’images très différentes les unes des autres -  attente de surprise et de curiosité de la part de chaperons rouges non sans humour.

 

Les parties sexuelles restent habilement cachées. Marianne Maric semble nous dire qu’on n’est pas obligé forcément de s‘en occuper mais lorsqu’on y succombe il faut aller jusqu’au bout. Preuve que la sensualité est une cérémonie fait d’humour et de gravité où chez l’artiste la question de genre est revisitée « pour le plaisir » comme le chantait un artiste populaire.

 

Jean-Paul Gavard-Perret