Messika Joaillerie

Aussi ancien que le temps, forgé au cours de millions d’années au plus profond de la terre, le diamant fascine depuis des siècles. Il a conquis Valérie Messika, fille d’un diamantaire et l’a décidé à ouvrir sa maison de joaillerie à Paris en 2005. Mais pour elle, aussi anciennes, que soient les gemmes, prévaut le style contemporain. Elle dessine avant tout des bijoux créatifs qui se portent tout le temps avec désinvolture et souplesse. Sa nouvelle ligne Move, par exemple joue sur l’accord de trois pierres, toujours différentes, offrant des combinaisons inédites. Elle s’adresse à de jeunes femmes qui s’offrent leurs bijoux elles-mêmes, contrairement à leurs mères qui n’avaient souvent que leur bague de fiançailles. Ces jeunes femmes ayant grandi à l’ère des bijoux fantaisie dans les années 80 ou du pur minimalisme dix ans plus tard ont envie de diamants ludiques. Les bijoux se superposent et font oublier leur splendeur en se portant alliés avec un jean tout. Mais ce qui attire dans les collections nommées « Glam’Azone », « Skinny », « Gatsby » ou « Emerald spirit «, est l’alliance de la haute joaillerie et de la simplicité.

Depuis sa plus tendre enfance, Valérie Messika vit dans l’univers du diamant. Son père lui parlait alors qu’elle était toute petite, de lumière de feu, de rayonnement. Très tôt elle a su qu’elle en ferait son métier et décidé de mettre sa connaissance de la gemmologie au profit de pièces qui exalteraient le bonheur de vivre, la lumière, le plaisir, la sensualité contrairement aux bijoux déjà existants, certes précieux, parfois sublimes, mais sérieux, lourds, ennuyeux, d’une autre génération. Le diamant devient avec elle, un plaisir d’ordre personnel, aussi intime qu’un vêtement.


Ce livre écrit par Vivienne Becker retrace l’histoire encore jeune mais déjà réussie d’une marque intemporelle et différente.


Brigit Bontour


Vivienne Becker, Messika JoaillerieEditions Assouline, 79 pages, mars 2016

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