Rentrée des classes en mode zombie avec "Resident Evil - marhawa desire", le manga signé Capcom

Comment une jeune fille a-t-elle pu se transformer en zombie cannibale dans la très prestigieuse école Marhawa, isolée du monde ? C'est ce que va chercher à savoir le professeur Doug Wright, spécialiste du bio-terrorisme, appelée au secours par Mother Gracia, qui dirige l'école.

Accompagné de son neveu Ricky, Doug Wright voit une "chose" enchaînée, une créature monstrueuse et démoniaque qui fut une charmante jeune fille. Une conclusion s'impose immédiatement à lui : c'est le travail d'Umbrella, l'organisation qui œuvre à la création et au perfectionnement du virus-T qui a déjà ravagé Raccoon City et contre lequel lutte le BSAA et son célèbre agent Chris Redfield. Ricky se charge de contrôler les alentours de l'école, car tout être pourrait devenir zombie, les animaux aussi bien que les étudiantes. Et les zombies surgissent les uns après les autres... Les nuits de Marhawa pourraient être très longues... car même si l'environnement est vaste, seul le sentiment de claustration domine, avec autant de force que dans les jeux vidéos. Les personnages vont évoluer dans une atmosphère de doute, car personne n'est à l'abri, et la très énigmatique Mother Garcia ajoute par son comportement même au climat général étouffant.


Entrez donc dans la lutte contre le bioterrorisme avec ce manga d'horreur des plus réussis. En dessinant cette pépite, sur un scénario Capcom, Naoki Serizawa n'avait pas le droit à l'erreur. L'univers né du jeu vidéo est trop puissant pour supporter la médiocrité. Les dessins sont magnifiques, nous donnent envie de nous attarder sur chaque planche pour en admirer les détails. Le scénario est fidèle au jeu et impose un climat d'angoisse permanent, propre à vous faire passer une nuit blanche.

C'est avec brio que la licence Capcom est adaptée en manga, après avoir été une série de film malheureux...


Agathe Di Stefano

Naoki Serizawa, Resident Evil, tome 1 : marhawa desire, Kurokawa, juin 2012, 7,65 euros
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