Ella Balaert : lâcheté supposée de l'identité littéraire

Ella Ballaert a compris la puissance du pseudo pour devenir une écrivaine. Grace à lui la terre tourne autour du pot à la merci d’un peu de vent, battue comme une vieille horloge.  La mer des mots souffle ses vents favorables, le temps est là.
Ainsi de cette manière l'auteure a  sur le bout de la langue des paysages et des sourire, voire des baisers et des  amours et un puits de culture (Molière, etc.)
Et dans ce choix de taxidermie officielle tous les désirs s’en vont pour te faire de la place.  De tels livres font le tour de bien des cadrans. Et leur fleuve continue à essuyer ses berges ou poursuivent des sentiers vacants où le bois mort pousse de feuilles vives.
La pseudonymité devient un personnage qui attire par les pieds, voire à croire ce que l'auteure  ne croit pas forcément.  Mais ses limbes ont été sauvées in extremis à la naissance de cet artifice. Il fait du  multiple l'un.

Jean-Paul Gavad-Perret

Ella Balaert, De plume et d'ailes, Éditions des femmes-Antoinette Fouque, avril 2024, 204 p.-, 16€

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