Les Femmes sont folles (de moi...)

Après un  premier tome consacré à sa passion des seins, et bien qu'il ne soit pas calmé sur cette matière, Guillaume Bianco poursuit ses petits carnets secrets avec un délicieux Les Femmes sont folles (de moi...) où il entend nous faire partager ses premiers émois.

Toujours aussi décalé et drôle — avec par exemple l'intrusion de l'éditeur au cœur des dessins râlant parce qu'il y a un zizi (et oui, il y en a un !) — Guillaume Bianco poursuit ses petits croquis et nous raconte sa découverte de la sexualité canine, la perte homérique de son pucelage,  ses fantasmes de la Princesse Leia, ses tentatives de dragues par la guitare, et une délirante épopée de sa vie s'il était une fille ! Ajoutez à cela ses angoisses d'auteur et tous les efforts qu'il va faire pour plaire à sa nana, ses doutes et ses petits fantasmes (comme "le cul de la copine de ma meuf..."), enfin tout ce qui tourne autour des seins et qui permettent d'y revenir, de s'y enfouir encore et toujours  : les femmes.

"Je ne suis qu'un mec... Basique et primaire, sans nichons ni hypersensibilité, et même si parfois c'est un peu encombrant, je préfère avoir un zizi qui pendouille, plutôt qu'un trou béant..."

C'est très drôle, très pipi-caca et centré sur les délires d'un obsédé sexuel, mais l'on rit d'un bout à l'autre ! 



Loïc Di Stefano

Guillaume Bianco, Les Femmes sont folles (de moi...), — Les carnets secrets de Guillaume Bianco, tome 2, juin 2016,  Delcourt, "Shampoing", 192 pages, 9,95 eur
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