Les détours de Jacques Lèbre
Jacques Lèbre crée une conversation fictive avec divers poètes: entre eux comme avec lui. Les citations d'auteurs l'entraînent vers sa propre méditation tant il se sent lié à de telles "dissemblables" qui sont aussi ses frères en solitude. D'où ce... Lire la suite
Redécouvrir John Muir
Il est temps de découvrit ou redécouvrir l'œuvre de John Muir (1838-1914) et plus particulièrement ce livre d'abord traduit sous le titre Souvenirs d'enfance et de jeuness e. Aux USA – où l'Écossais arriva après un long voyage en goélette puis en... Lire la suite
Patrick Beurard-Valdoye : forêt de certains songes
Patrick Beurard-Valdoye tel un intrus brouille les cartes qui donnaient l’atout à la seule forêt. L'ombre des arbres engendre un recueillement, une attente. Ils montent vers le regard du poète. Qui attendre alors ? Le poète n’est plus là pour le... Lire la suite
Maël Guesdon : carte et territoire
Maël Guesdon a notamment publié Voire (José Corti). Avec Marie de Quatrebarbes et Benoît Berthelier, il coordonne la revue La tête et les cornes . Auteur d’une thèse consacrée à la ritournelle chez Deleuze et Guattari (EHESS, Paris, 2016), il... Lire la suite
L’Ordre des choses : un centre dénaturé
Dernier opus d’une trilogie débutée en 2019 avec Le Monde horizontal (Mention spéciale du jury du Prix Wepler Fondation de la Poste), puis Rien pour demain , cet essai romanesque – puisqu’il faut bien tenter de nommer ce livre a-ordinaire qui nous... Lire la suite
Julien Gracq en lui-même
Bernhild Boie qui publia dans la Bibliothèque de la Pléiade les œuvres de Gracq, a exhumé parmi les fragments de prose conservés dans le fonds déposé à la Bibliothèque nationale des éléments qu'elle a rassemblés en quatre thèmes : "Chemins et rues",... Lire la suite
Les battements de tambour de Whitman sont autant de battements de cœur
Ô capitaine ! mon capitaine ! vous rappelle certainement quelque chose : une célèbre réplique du film Le cercle des poètes disparus pour les plus cinéphiles, mais c’est avant tout un poèmes de Walt Whitman, composé en hommage à feu Abraham Lincoln,... Lire la suite
L’incapacité élevée en art de vivre
Et si Georges Picard ne tenait pas là un début de vérité, l'idée d’une possible solution à notre marasme actuel, allant bien au-delà des idéaux de décroissance et autres écologismes actuels ; l’humilité, la conscience de n’être qu’une poussière dans... Lire la suite
Nimbes et vie commune - Peter Gizzi
Avec Peter Gizzi, "les eaux lexicales raclent les caniveau" pour sculpter un monde à coup de remarques discrètes et de déplacements de lumière. Mais c'est ainsi que le monde et ses choses innomées s'animent. Des nénuphars en haillons blancs somnolent... Lire la suite
Au château d'Argol : la musique de la langue de Julien Gracq
D’entrée de jeu le lecteur est saisi, conditionné, transporté par la musique de la langue gracquienne comme la branche jetée au fil de l’eau par le vent d’automne. De ce berceau mélodique naissent et s’épanouissent les personnages, le cadre, la... Lire la suite
Quand Georges Picard veille au grain
Dans sa largesse d’esprit Georges Picard – philosophe polémiste – rend aux ambitieux tout de qu’il leur doit : « Je remercie les ambitieux de s’occuper du monde à ma place ». Mais l’auteur prend soin de préciser que « Leurs récompenses -... Lire la suite
Tu lis : Marius Daniel Popescu, Les Couleurs de l’hirondelle
Tu as entre les mains un grand livre et tu ne le sais pas encore, parce que tu te laisses parfois abuser par les sirènes qui chantent dans les grands journaux nationaux et étrangers, tu les crois car elles parlent bien et le média qui les abrite a une... Lire la suite
Les Contes d’Orsanne de Robert Alexis revisitent les lois de l’amour
Et si l’Homme ne trouverait son salut que dans le mouvement dans lequel il devrait impérativement se fondre pour que sa vie ait un sens ? À nous alors d’admettre la formidable humanité des lointains pour rejoindre la béatitude céleste puisqu’il n’y... Lire la suite
Tatiana Arfel décrochera-t-elle le Goncourt avec La deuxième vie d’Aurélien Moreau ?
Et pourquoi pas ? Puisqu’il semble que depuis l’an passé le jury se soit (enfin) débarrassé de ses vieux démons. Et qu’il se concentre uniquement sur le texte et sa qualité intrinsèque sans prévaloir du nom de l’auteur voire de l’éditeur.... Lire la suite