La chronique d'Emmanuelle de Boysson

L'énergie des romancières marocaines


La vie littéraire, chronique d’Emmanuelle de Boysson |


Quelle belle initiative de soutenir les romancières marocaines francophones ! Elles en ont bien besoin. Elles débordent d’énergie, s’engagent, défendent les femmes, la justice et la liberté. Pour la deuxième année, le Sofitel Casablanca Tour Blanche a remis le Prix Littérature Femme, le 8 mars 2014, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’occasion d’échanges passionnants. Sous l’égide des Escales littéraires, les deux lauréates, Naïma Lahbil Tagemouati, pour La Liste (éd. Le Fennec), et Bouthaïna Azami, pour Au café des Faits divers, (éd. La maison des chemins) viennent de participer à un café littéraire au Sofitel Paris Le Faubourg où elles ont présenté leur roman devant une délégation de journalistes marocains.

 

Naïma Lahbil Tagemouati, consultante auprès d’organismes nationaux et internationaux pour les questions de culture, de patrimoine et d’habitat insalubre est l’auteur de plusieurs articles et d’ouvrages, dont Dialogue en médina et La liste, son premier roman. Née à Tanger en 1964 Bouthaïna Azami a vécu à Genève où elle a fait des études de Sciences de l’éducation et de Lettres avant d’enseigner la littérature française. Après 30 ans en Suisse, elle vit maintenant à Casablanca. Elle a publié La mémoire des temps (1998), Etreintes (2000), Le Cénacle des solitudes (2002) et Fiction d’un deuil (2004) aux éditions L’Harmattan. Au café des Faits divers est son cinquième récit.


Avec Régine Lebrun, Olivier Weber, Catherine
Enjolet,  Naïma Lahbil Tagemouati, et Bouthaïna Azami.

 

Ce qui les intéresse ? La vie de leur pays où l’on décide de détruire des bidonvilles pour en faire des cités. En quelques jours, il y a foule et tous espèrent figurer sur la liste des personnes qui seront relogées. C’est ainsi que Fatima sera mêlée à cette aventure. Mais sans pathos, puisque les romancières savent mêler comédie et tragédie.

Partenaire depuis 2008 de différents événements littéraires, Sofitel a crée un lien authentique et légitime avec le monde de la littérature. Ces passerelles ont permis de faire connaître et de mettre à l’honneur les cultures du monde, ainsi que les valeurs de partage, de respect et de tradition. Un message fort qui s’inscrit dans la vision portée par Sofitel : créer des hôtels de luxe, différents non standardisés, en conjuguant ses origines françaises comme l’élégance, le savoir-faire, l’art de recevoir avec le meilleur de la culture locale de chaque pays. Sofitel organise des Cafés littéraires à travers le monde et invite des écrivains ou journalistes pour la rédaction de nouvelles : « un auteur, un hôtel, une nouvelle ». Les Escales littéraires accueillent les écrivains pour un séjour de 5 à 7 jours dans un hôtel Sofitel, au cours duquel ils rédigent une nouvelle que leur inspire la destination, l’originalité de l’escale, et les valeurs de Sofitel. Les séjours des écrivains dans les Escales Sofitel sont l’occasion d’événements littéraires locaux (rencontres  avec les lecteurs, la clientèle et les personnalités locales, conférences de presse…). Une initiative couronnée de succès. Irène Frain, mais aussi Eric Neuhoff, Gilles Martin-Chauffier, Pierre Vavasseur, Jean-Marie Rouart et tant d’autres ont profité de ces hôtels merveilleux tout en s’inspirant de l’ambiance et de l’histoire du lieu. Rendez-vous à Casa le 8 mars prochain pour une nouvelle édition du Prix littéraire qui couronne les romancières du Maroc !

 

Emmanuelle de Boysson

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