Evelyne-Winocq Debeire : « littoralité » de la peinture
Evenyle-Winocq Debeire se réapproprie le geste qui s'arrache à lui-même pour un envol, des lévitations obscures, un bain d’ambre et de rousseurs contre les marches forcées. Elle parviens à pousser plus loin l’effet de mouvement intérieur en écartant de la figuralité au profit de la toison de la peinture qui se retrouve en elle-même – à savoir sa matière même rn spasmes, cambrures, gambes et arcanes. Le tableau n’est plus une image (son miroir a refermé ses pétales) , il engage en sa réalité androgyne et sauvage ne répondant que de lui. La lumière se retire des choses pour apparaître comme dans la peinture. Celle-ci est une caresse et frottement pour un voyage au cœur de sa pulpe où surgisent milles naissances éparses dans la nuit.
Jean-Paul Gavard-Perret
Evelyne-Winocq Debeire, « Dernières peintures et gravures », Le Temple du Goût, Nantes, du 4 au 29 décembre 2013.
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