Hérétiques de Leonardo Padura

Mon avis sur Hérétiques : ce roman est divisé en 4 parties, le livre de Daniel, le livre d’Elias, le livre de Judith et Genèse. Il nous entraîne dans les méandres d’une histoire familiale faite de luttes pour la survie et d’affirmation de libertés fondamentales qui transforment certains êtres en « hérétiques » parce qu’ils veulent simplement s’opposer aux exigences parfois absurdes de leurs communautés.

« Hérétiques » est pour moi le représentant typique du bon roman : une histoire attachante, une description fine d’une communauté (ici celle de la communauté juive d’Amsterdam au 17e siècle et sa relation avec les autres), une bonne compréhension d’un  pays (Cuba) de son organisation politique et de ses conséquences sociologiques : les tentatives de fuite des individus vers les Etats-Unis et les modes de vie des adolescents cubains désemparés.

Mais au final je ne suis pas complètement satisfaite de ma lecture, si j’ai trouvé les différentes parties du roman très intéressantes et réussies indépendamment les unes des autres, j’ai moins aimé leur articulation. De plus certaines constructions de phrases m’ont parues curieuses, je me suis posée la question de savoir si c’est la traduction qui pêche ou est ce le style de l’auteur ? Une chose est certaine j’entends dire beaucoup de bien de cet auteur, donc comme c‘est souvent le cas il aurait peut être fallu que je commence par le premier roman de la série avec ce personnage récurrent qu’est Mario Conde. Chose que je vais faire prochainement... (Le premier de la série c’est « Passé parfait » en 1991.)

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