Christine Angot. Extrait de : Un amour impossible
Méprisée par Pierre, l'humble Rachel éduquera seule leur fille. Celle-ci sera violée par son propre père. Pour révéler – sans théoriser – la haine sociale et l'antisémitisme à l'œuvre au sein du couple parental, il fallait une grande romancière. ... Lire la suite
Cynthia Fleury : l'irremplaçable, l'inappropriable et l'inaliénable
La philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury appelle à revitaliser le souci de soi et celui de l’Etat de droit contre la déshumanisation, le nihilisme contemporain, l’assèchement du monde et l’entropie démocratique… « Les cimetières sont... Lire la suite
Rentrée littéraire 2015 et rencontres. - 1 -
Le nouvel auteur français qui ré-invente le polar Après son premier ouvrage très remarqué qui a suscité beaucoup de polémiques, le Codex Deus,un brûlot qui mêle des faits réels historiques sur la religion,l'archéologie et les sociétés... Lire la suite
Otages intimes de Jeanne Benameur : un si difficile retour chez les vivants
Étienne est un photographe de guerre, habitué à être le témoin du chaos du monde. Un jour, dans une ville en feu, il est pris comme otage. S’en suivent de longs mois de détention dont on ne saura rien, ou si peu. Juste la peur, celle viscérale d’être... Lire la suite
Boualem Sansal. Extrait de : 2084 : La fin du monde
"Comment les convaincre quand ils sont convaincus que leur place au paradis est retenue et les attend comme une suite dans un palace ?"s'interroge Ati, le personnage central de cette parabole sardonique et désespérée. Boualem Sansal s'en prend... Lire la suite
Ce cœur changeant d’Agnés Desarthe : Châtelaine ou gueuse ?
Rose est une jeune franco-danoise peu aimée par sa mère qui arrive à Paris à l’aube du XXe siècle. Elle parle trois langues, dont le dioula, ayant vécu aussi en Afrique, ce qui, vous en conviendrez, n’est guère utile dans la capitale française. Elle... Lire la suite
La cache de Christophe Boltanski : Grand Corps malade
Ils ne fêtent aucun anniversaire, bannissent la moindre photo, se déplacent même au bout de la rue tous ensemble, voyagent collés dans une Fiat 500 et ne scolarisent pas leurs enfants. Eux, ce sont les Boltanski, une famille qui vit repliée dans un... Lire la suite
Jean-Pierre Montal. Extrait de : Les Années Foch
EXTRAIT > Hélène J’aurais aimé pouvoir afficher « Complet » à l’entrée de l’avenue et refuser les nouvelles têtes. Surtout après l’arrivée, à l’automne, de ce gamin qui cherchait Anne, qui posait des questions sans donner l’air d’attendre... Lire la suite
Mathias Enard. Extrait de : Boussole
Franz et Sarah. Désir d'art et désir tout court s'affrontent et se lient. L'Occident est "irrigué" par la complexité orientaliste. Le narrateur – un musicien aux portes de l'Orient – accomplit le voyage vers lui- même avec des accents à la Lawrence... Lire la suite
Rentrée littéraire et rencontres. - 2-
De Wilde et de Nothomb . Autour du nouveau livre d'Amélie. L'écrivaine qu'on ne présente plus nous convie donc cette rentrée à un meurtre "mondain " pourrait t'on dire. Le classique d'Oscar Wilde " Le crime de Lord Saville " est donc revue et... Lire la suite
2084 La fin du monde.
Dans un pays imaginaire, L’Abistan, dirigé par Abi, envoyé de Dieu rebaptisé Yölah, sur terre, toute notion de démocratie est abolie. Après la victoire contre l’Ennemi, l’Abistan est un pays où l’on prie neuf fois par jour, où dans la plus grande... Lire la suite
Un amour impossible : La fin d’un parcours avec Christine Angot
Voilà… C’est terminé ! Une belle rencontre entamée il y a plus de vingt ans, des retrouvailles régulières, sans trop savoir où ça allait nous conduire, de longs silences de plusieurs mois, et puis la petite musique d’une voix devenue familière qui se... Lire la suite
Interview. Sorj Chalandon, Profession du père : «J’ai su que l’heure était venue de dévoiler ma profession de fils…»
Profession du père est incontestablement un des romans les plus aboutis de cette rentrée littéraire 2015. Le plus personnel, le plus direct aussi que Sorj Chalandon ait enfin osé écrire après le décès de son père. Ce triste événement a toute son... Lire la suite
Notre Drame de Paris : "Victor Hugo vient de mourir"
Victor Hugo vient de mourir, récit de Judith Perrignon, entend, dans la plus pure tradition classique, résumer toute une période à partir d’un événement, en l’occurrence les funérailles de Hugo. Le but n’est que partiellement atteint, car les faits... Lire la suite
1995, génération perdue : "Les années Foch" de Jean-Pierre Montal
Biographe de Maurice Ronet, Jean-Pierre Montal dirige Rue Fromentin, une jeune maison d’édition qui a publié un Dictionnaire élégant de l’automobile ainsi qu’un curieux album sur Roger Nimier. Voilà que, par un joli coup d’essai, il se lance comme... Lire la suite
Charles Dantzig. Extrait de : Histoire de l’amour et de la haine
Si Charles Dantzig n’existait pas, il faudrait l’inventer. On l’adore ou le déteste, mais il est inimitable. Disciple d’Oscar Wilde, ce dandy ne vit que pour et par la littérature. Écrivain, éditeur, directeur de revue, il a publié de nombreux... Lire la suite
Romain Slocombe, Un été au Kansaï
Après l’URSS de Staline et les purges sanglantes du NKVD, Romain Slocombe s’attache, dans ce roman réussi, à décrire de l’intérieur la découverte du Japon par un jeune diplomate de l’Auswärtiges Amt en poste à Tokyo de 1941 à 1945. Sous la forme d’une... Lire la suite
Monica Sabolo, Crans-Montana : Nul n’échappe à son destin
C’est en 65 ou 66 que les 3 C apparaissent aux Quatre cent coups , une boîte de nuit de Crans Montana. Apparaissent ou plutôt se révèlent femmes aux yeux du groupe de garçons qui les connaissaient petites filles. A partir de ce moment là, Claudia, ... Lire la suite
Franck Maubert, Les uns contre les autres : La magie de la mélancolie
Entre boîtes de nuit et restaurants, les personnages de Franck Maubert évoluaient dans une interminable nuit blanche en cette époque bénie pour qui gravitait entre le monde de la nuit et de la télévision. L’audimat n’avait pas encore force de loi, les... Lire la suite
Marion Guillot. Extrait de : Changer d’air
EXTRAIT > 1 J’allais au lycée ; j’avais gardé mes espadrilles et un goût de sable au coin de la bouche. Mes fils, l’été, trouvaient drôle de m’en jeter des poignées plein le visage ; j’avais la tête ailleurs, ne me plaignais de rien ;... Lire la suite