"Le casse du continuum", un casse qui fait pschitt

Un jeune auteur

 

Né en 1979, Léo Henry a jusqu’ici publié surtout des nouvelles (le cycle d’Yirminadingrad, en collaboration avec Jacques Mucchielli) et deux romans : Rouge gueule de bois en 2010 chez la volte et Sur le fleuve en 2012. Le casse du continuum parait directement en poche, Leo Henry a fait l’objet d’un dossier spécial chez Bifrost (ce qui n’est pas rien) : on est donc curieux du résultat.

 

 

La réalité et les casseurs

 

Dans un futur lointain, à un moment où l’humanité a conquis les étoiles, sept personnes, chacune étant le meilleur dans son domaine sont recrutées pour une mission très spéciale : soigner le « noun », sorte de super intelligence artificielle qui gère l’univers ( ?). S’ils réussissent, le « noun » exaucera leurs vœux (un peu comme un génie). On ressort un peu déçu de la lecture du casse du continuum. L’auteur a été vanté pour son « imagination débordante » : elle est effectivement tellement foisonnante qu’on finit par perdre le fil de l’histoire. Effectivement, la réalité semble se dérober aux héros (et aux lecteurs) à chaque page, au détriment manifeste de la compréhension. Dommage : on attendra le prochain.

 

Sylvain Bonnet

 

Léo Henry, Le casse du continuum, Gallimard folio sf, mars 2014, 304 pages, 7,40 €

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