Version remonstérisée : entretien avec Jean-Pierre Putters, collectionneur de Craignos Monsters

Nouveau volume de la série Ze Craignos Monsters, par Jean-Pierre Putters. On ne saurait imaginer a priori ouvrage plus spécialisé : comme l’indique le titre, l’auteur entend se pencher sur les monstres les plus ringues de l’histoire du cinéma. Mais, fidèle à lui-même — retour de manies vieilles… —, il s’acquitte de cette tâche avec une telle distance qu’il produit un livre capable de ravir même les esprits les plus réfractaires au cinéma bis.


Physiquement, la ressemblance est saisissante : Jean-Pierre Putters n’est pas loin d’être le frère jumeau du comédien Timothy Dalton. Moralement, cela ne suffit sans doute pas à faire de lui un James Bond, mais en tout cas une chose est sûre : il porte dans son cœur une fibre toute britannique qui lui interdit de prendre totalement au sérieux quelque sujet que ce soit. Ce pourrait être du sarcasme, de l’ironie stérile. Mais c’est bien plutôt de l’humour, puisque cette distance brechtienne qui caractérise tout ce qu’il écrit ne se marque jamais autant que dans la cause dont il s’est fait le défenseur et le spécialiste depuis des décennies — celle du cinéma bis. Pour ceux qui ne sauraient pas ce qu’est le cinéma bis, citons quelques titres de films glanés au hasard dans son dernier ouvrage : Invasion of the Saucer-Men, Queen of Outer Space, Viking Women and the Sea Serpent, Color Me Blood Red, le Sorcier macabre, Frankenstein Meets the Space Monster. Si cette liste ne vous suffit pas, sachez que vous pourrez aisément l’étoffer : chacune des deux cents pages de Ze Craignos Monsters — le Retour du fils de la vengeance (quatrième volet d’une saga Craignos entamée à la fin du siècle dernier) est l’occasion de découvrir une bonne demi-douzaine de titres — et de films — de la même farine.

Vous direz sans doute que Jean-Pierre Putters n’a aucun mérite à tourner gentiment en ridicule toutes ces œuvres grotesques et fort peu sublimes : leur seul titre montre qu’elles sont déjà ridicules par elles-mêmes. Mais les choses sont un peu plus compliquées. Ce cinéma bis est celui qui — en tout cas à l’époque où Internet n’existait pas encore — faisait rêver tous les enfants puisqu’il promettait, à travers ses histoires idiotes suggérées sur des affiches peuplées de monstres de carton-pâte, de robots en fer blanc et de morts-vivants sans foi ni loi, le délicieux plaisir de la transgression. Certains commentateurs ont même pu affirmer que ce n’est pas dans les grands classiques, mais dans ces films de seconde zone, conçus et réalisés dans une urgence telle que les pulsions avaient bien du mal à se contrôler, que l’on trouvait la plus pure expression de l’inconscient collectif d’une époque.

Bien sûr, avec le temps, va, tout s’en va… Les monstres cracheurs de feu qui pouvaient fasciner un bambin deviennent des marionnettes bien dérisoires lorsque le même bambin, devenu homme, s’avise de les revoir trente ans plus tard, mais c’est là que la Putters touch fait merveille. Les commentaires amusés dont JPP gratifie chacun de ces films — qu’on le soupçonne d’avoir tous vus sans exception, tant son érudition est impressionnante — prouvent qu’il n’est pas dupe et nous incitent nous aussi à ne pas être dupes. Bref, la critique cinématographique selon Jean-Pierre Putters permet tout à la fois d’être et avoir été. De retrouver les illusions de l’enfance sans se bercer d’illusions.

C’est cette ambiguïté avouée, mais redoutablement efficace, c’est ce ton qui a permis à Putters de garder les mêmes lecteurs, au fil de plusieurs décennies, dans la revue Mad Movies dont il fut le fondateur. Telle autre revue, qui s’obstine à traiter du cinéma fantastique avec un sérieux papal, ne tient qu’avec des lecteurs jeunes, qui se renouvellent par vagues successives. Putters, lui, a son bataillon de fidèles derrière lui au bout d’un tiers de siècle. Qui donc oserait se moquer de lui ou de ces fidèles, puisqu’ils sont d’une certaine façon les premiers à se moquer d’eux-mêmes, en affirmant que le cinéma qu’ils défendent et aiment n’est peut-être pas très sérieux, mais qu’il n’en est pas moins franchement drôle ? Et, comme nous l’avons dit, souvent rempli de sens. Oublions le ridicule de la combinaison low tech de tel ou tel Martien, et voyons la peur très humaine qu’elle concrétise. Ze Craignos Monsters — le Retour du fils de la vengeance ne relève pas seulement de l’histoire du cinéma. C’est une contribution à l’histoire tout court.

C’est même, en fait, trois ouvrages pour le prix d’un. Un premier, naïf, qui présente et raconte des films quelque peu ringards. Un deuxième, sociologique, qui s’en va dénicher sous cette ringardise les peurs et les obsessions d’une époque. Et un troisième, qui est comme une biographie de l’auteur, dans laquelle chaque lecteur pourra éventuellement trouver des échos personnels. Il faut une sacrée mauvaise foi pour résister au Principe de Putters, si simple, mais si inattendu : personne avant lui n’avait osé parler sur un ton bon enfant de films aspirant le plus souvent à susciter la terreur. Dieu, que le son du gore n’est pas triste au fond de ses bois !

Ce son, ce ton se retrouve dans les murs de Metaluna Store (rue Dante, à Paris), nouveau visage de la boutique Movies 2000, autre entreprise made in Puttersland. D’habitude, ce type de boutique spécialisée dans le fantastique se trouve hanté par des clients autistes plus zombiesques que les zombies qui peuplent les livres ou les dvd qui font leurs délices. A Metaluna, il n’est pas rare d’entendre des clients discuter paisiblement entre eux, ou avec les maîtres des lieux, des films qu’ils viennent de voir. Et, pour bien prouver que l’endroit n’est pas réservé aux zombies et aux loups-garous, JPP, qui n’a pas oublié certains talents acquis dans une vie antérieure, offre de temps à autre au chaland qui passe des macarons de sa composition. Vous préférez les mille-feuilles ? Eh bien, lisez ses livres !


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Ce volume consacré aux Craignos Monsters arrive après trois autres. Quel est son statut exact ? Nouveau chapitre ? Best of ? Édition revue et corrigée ? Pourquoi avez-vous écarté l’idée d’une réédition pure et simple de votre trilogie initiale ?


La question d’une réédition des trois premiers tomes se posait depuis longtemps. Le succès du premier avait d’ailleurs entraîné sa réédition, juste au moment où paraissait le deuxième — sobrement titré Ze Craignos Monsters, le Retour. Quatre ans plus tard est sorti le troisième, cette fois nommé Ze Craignos, le Re-retour (oui, je sais…). Tous s’épuisèrent assez vite, ce qui me ravit… tout en m’attristant. Il est en effet bien frustrant de devoir avouer être l’auteur de huit livres lorsque la moitié d’entre eux restent indisponibles. Durant près de dix ans, je suivis une piste fragile aux nombreuses embûches. Vents d’Ouest, l’éditeur, décidait d’abandonner cette collection dite de « beaux livres » pour se consacrer à la seule bande dessinée, tout en m’assurant que « oui, décidément, les Craignos Monsters, c’était super bien », ce dont je ne doutais pas un instant.

Entretemps je proposais à ce même éditeur un patchwork de créatures facétieuses prestement titré les 101 Monstres ringards (sorti en même temps que Clope Attitude) et le délirant les 101 Inventions japonaises inutiles et farfelues. Trop heureux, je préparais déjà les 101 Films les plus gore, les 101 Femmes fatales… J’aurais même poussé jusqu’au vendu d’avance les 101 Dalmatiens, quand j’appris une nouvelle assez contrariante : la collection s’arrêtait, le format utilisé ne rendant pas l’effet attendu. Trop petit, il ne se distinguait pas assez dans les linéaires. Estimant que ce défaut rédhibitoire aurait pu être diagnostiqué bien avant, je pris la décision de rééditer le triptyque des Craignos Monsters moi-même, mais il me fallait d’abord remettre la main sur de précieuses reliques qui m’appartenaient, puisque j’avais à la fois assuré la mise en page et la photogravure de tous les éléments publiés, mais dont j’ignorais où elles se trouvaient. Où étaient-elles donc passées, ces Tables de la Loi ? « Chez un imprimeur belge », m’assurait-on. Et puis : « Non, plutôt un Français… Ah non, décidément, c’est bien un Belge… » Oui, mais quel Belge ? Durant ces molles investigations, l’idée de poursuivre la collection traversa nos esprits… pour en ressortir aussitôt. « D’accord, on le publie, mais pas sous le titre de Craignos 4. ».

Prêt à l’appeler la Bible 2 s’il le fallait, je me mis à l’ouvrage sous la houlette éclairée d’un trio de personnes dont je tairai le nom, pour éviter de flatter ces chers Valérie Aubin, Romain Lorens et Christian Blondel. Au programme, la mise à jour de dossiers anciens, la reprise de quelques-uns des 101 Monstres ringards, et une bonne dose d’inédites rubriques, comme ces doubles pages sur les principaux thèmes du Fantastique (26 pages en tout), ou encore des dossiers tels que l’Homme invisible (20 pages) ou Politique-fiction/Politique-friction (40 pages), assortis d’une analyse sur un de mes sujets de prédilection, sur mon livre de chevet — le roman de George Orwell 1984, ainsi que sur ses nombreuses adaptations au petit ou au grand écran.


La qualité technique de l’iconographie est impressionnante dans votre ouvrage, et constitue un exploit, puisqu’il faut bien admettre que les films dont vous traitez sont souvent, par définition, des films de seconde zone et que le matériel publicitaire qui les accompagnait était à l’avenant...


La partie iconographique me semble essentielle dans ce genre d’ouvrage. A l’époque du premier volume, les documents ne couraient pas les rues (et c’est tant mieux, car on ne les aurait jamais rattrapés). Mais il existe désormais des logiciels très performants capables de vous transformer une relique du Moyen-Âge en superbe photo de mode.


Comment définissez-vous votre corpus, ou, pour poser la question autrement, quelle est la définition exacte d’un Craignos Monster Film ? Peut-on, comme vous le faites, estampiller craignos un film déjà aussi « classique » que RoboCop  ?


Le Craignos Monster idéal se distingue d’abord par son physique, qui dépasse largement le délit de faciès ordinaire. Il est moche, mais parfois émouvant, surtout quand il bénéficie du syndrome dit « de la Belle et la Bête ». Il fascine, car il représente et inclut, tour à tour, le fruit d’une expérience ratée, l’instrument naïf d’un mégalomane rêvant de conquérir la planète, le chaînon manquant indéniablement manqué, les monstres géants japonais qui nous jappent au nez, les chiens monstrueux, Cerbère ou des Baskerville, les vampires (eux aussi de race canine), le survivant d’une guerre totale révélant le mutant souvent mutin, l’insecte géant aux rapports quasiment insectueux, le mastodonte d’un autre âge, retrouvé mais qui ne se retrouve plus à notre époque, l’émissaire d’une galaxie sans gars laxistes, la momie résolument muette manifestant une incivilité presque gênante, les monstres marins souvent marrants, la créature réveillée par des essais nucléaires et furieuse d’avoir loupé la messe de dix heures, le loup-garou rarement d’humeur badine, le mort-vivant cruellement dépourvu de savoir-vivre, et encore bien d’autres — les yétis, les Gorgones, les robots frappadingues, les Golems, les qui sont méchants, les qui sont fous, les qui sont laids…

Après cette édifiante énumération, qui vient de nous infliger sans doute la phrase la plus longue de toute l’histoire de la critique cinématographique, il importe de répondre à la question posée. Si l’on prenait les titres au coup par coup, mes choix ne posaient aucun problème. Mais en procédant par thèmes, c’était un vrai crève-cœur d’ignorer dans la filmographie certains titres plus classieux. Après Planète interdite, Kronos, les Daleks envahissent la Terre et les fort ringards Monster and the Ape ou Phantom Creeps dont je me permets de vous dévoiler la physionomie dans les documents ci-joints, l’envie nous prend d’explorer plus avant cette cybernétique filmographie, d’aborder des Star Wars, Terminator, RoboCop, et même de nous en prendre aux Power Rangers. C’est humain. Essayez, vous verrez !


Certains de vos confrères journalistes, un peu butés certes, ont du mal à admettre ce mélange de rigueur scientifique et de familiarité qui caractérise votre style…


J’ai seulement adopté un ton clair, pour exprimer des émotions et partager un même plaisir avec des cinéphiles comme moi. Voilà ma différence si vous tenez à m’en trouver une : en tant que simple spectateur, j’adopte un langage immédiatement perceptible, transmissible. Et puis, je m’amuse à titiller la langue française, user de paradoxes, de néologismes farfelus, de litotes, d’antithèses, d’oxymores, et autres figures de style qui montrent bien que le français n’est pas encore une langue morte. L’écriture est un jeu pour moi. J’adore en pleine analyse d’un film m’abandonner, à la faveur d’un jeu de mots ravageur, aux dérives les plus inattendues. Sorti d’une école de cinéma ou titulaire d’une carte de presse, j’aurais peut-être versé dans le populisme, joué la condescendance pour impressionner le lectorat. Mais, ce faisant, j’aurais raté ma cible, et je me serais fait traiter de démagogue ou de nombriliste. Disons simplement que je m’investissais à fond. Je le disais à mes gars à l’époque : « Je suis déjà un dinosaure ! Personne ne travaillera plus jamais de la manière dont nous fonctionnons actuellement. »


S’il y a, assurément, quelques vraies perles dans les Craignos Movies, vous consacrez parfois de longues pages à des sujets que vous défendez sans trop les défendre. Justifier la médiocrité d’un grand nombre de films de Jess Franco en y voyant une affirmation de sa liberté, pourquoi pas ? Mais un tel argument pourrait servir à sauver tous les tâcherons du monde… Au fond, ne convient-il pas de lire tous vos ouvrages comme des autobiographies ?


L’âge avançant, l’homme se penche avec bienveillance sur son propre passé. Dans mon cas, certains de mes souvenirs ne représentent plus rien pour personne. Tous ces instants de joie, ces émotions naissantes, cette confrontation au monde des adultes, surtout pour l’orphelin que j’étais, se réduisent à du « rien » qui ne demande qu’à disparaître. Alors je me laisse aller dans mes livres à ressusciter le Montparnasse de mon enfance, ses librairies, ses cinémas populaires, mais aussi à faire revivre mes vacances campagnardes passées à câliner les animaux, à récolter mûres, myrtilles et noisettes, à sentir ce vent chargé d’odeurs de blé mûr, de foin, d’étables, au son d’un clocher franc-comtois peu pressé de nous révéler à quel point la vie passe trop vite.


Ces « enfantillages » ne vous écartent pas forcément de votre sujet, puisque, d’une certaine manière, les Craignos Monsters rejoignent l’enfance même du cinéma — le Train arrivant en gare de La Ciotat n’a-t-il pas été perçu comme un monstre par les premiers spectateurs ? — et, plus largement, le sentiment le plus primaire, le plus primitif qui commande aujourd’hui encore l’histoire de l’Humanité — la Peur.


Je vous répondrai en citant paresseusement, si vous le permettez, l’introduction de mon chapitre intitulé « Politique friction » (Bernard Pivot vous précisera que c’est à la page 180) : « Au détour de bandes a priori anodines se profilait souvent un discours agissant à la manière des séquences subliminales. Combien de pamphlets dénonciateurs, religieux, propagandistes se livrèrent ainsi à la métaphore insidieuse dans les années cinquante et soixante, époque où la Guerre froide réchauffait des ardeurs nationalistes, où la moindre invasion extraterrestre tournait à l’affrontement idéologique (voire “ idiotologique ” pour certains cas) ? Comme si chaque alien emportait dans sa musette deux frites en croix subtilisées à la fête de l’Huma, agissant à l’endroit du Yankee lambda tel un crucifix sur le premier vampire venu. Plus tard, le cinéma vira à la mode catastrophe, misant sur les peurs multidirectionnelles d’une population bien installée dans son confort matériel. La Tour infernale, Rollerball, New York ne répond plus, l’Âge de cristal, le Survivant, Apocalypse 2024. Un vrai Pearl Harbor cinématographique censé rappeler à tous la fragilité d’une civilisation tranquillement occupée à détruire son environnement naturel et à nuire autant qu’elle peut à son prochain le plus proche ! »


Pouvez-vous résumer les étapes de votre existence de capitaine d’entreprise ? La légende dit que vous étiez encore dans la boulange quand vous avez commencé à publier Mad Movies. La rumeur dit que Metaluna, le magazine que vous avez lancé récemment, a vécu. Est-ce que tout cela est exact ? Quelles sont les raisons qui vous ont fait déménager votre magasin Movies 2000 de Pigalle jusqu’à la rue Dante, dans le Ve arrondissement, et le rebaptiser Metaluna Store ?


Boulanger ? Vous êtes bien mal renseigné ! J’étais pâtissier, voire même, dans les cas d’extrême urgence, confiseur. Par exemple pour séduire une demoiselle de rencontre. J’ai gravi toute la hiérarchie qui va d’apprenti à patron pâtissier pour finalement quitter ce métier qui, certes, nourrit son homme, mais encourage surtout à imaginer d’autres aventures bien plus fascinantes. Telles que l’ouverture de Movies 2000, librairie consacrée au cinéma fantastique. Ou que la création de la revue Mad Movies, et de la revue Impact. Ou l’organisation, six années de suite, du Festival du Super-8.

L’abandon de Movies 2000, trop excentré, pour le lumineux et spacieux local de Gotham, idéalement situé à deux pas de Notre-Dame, répond à deux besoins bien distincts : nous voulions nous agrandir et nous voulions détourner l’interdiction d’utiliser l’enseigne « Movies 2000 », curieusement accusée de porter ombrage à Mad Movies, ce magazine auquel j’avais consacré tout un livre (Mad Ma Vie), dont j’appréciais les principaux collaborateurs, pour lequel j’écrivais encore, et auquel j’avais tant donné depuis sa création par mes soins en 1972. Le premier jour de visite à Gotham, devenu depuis Metaluna Store, une visiteuse poussa la porte pour me demander gentiment si l’on fermait définitivement ou si le magasin allait rouvrir. Je la rassurai aussitôt, puis la regardai partir un peu ému. Il s’agissait de Catherine Deneuve…

La fin (mais ce n’est peut-être pas une fin définitive) du magazine Metaluna m’a profondément déçu. Cette revue, je la définissais en mauvais français comme « mon projet bizarre de quand on rentre chez le libraire on distingue très bien le trou béant causé par l’absence de la revue que j’aimerais y mettre à la place avec plein de bonnes choses dedans ». Sous-titrée « Cinock’n’roll », avec les slogans « Free-Press, Ciné-Culte, BD, Fantastique, Érotisme, Zick, Métal », elle abordait de nombreux thèmes, mais de façon originale. Du caustique, pas d’encaustique, du pertinent et de l’impertinent, du créatif et du récréatif...  Au terme de neuf numéros, elle a vécu, mais je ne la laisserai pas reposer en paix !


Propos recueillis par FAL


Jean-Pierre Putters, Ze Craignos Monsters — le Retour du fils de la vengeance, Vents d’Ouest, novembre 2014, 35,50 €

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