Virtuoses, de Max Genève : La musique qui emporte tout sur son passage

Été 2001, le réalisateur européen Peter Waltman part aux États Unis chercher un financement pour son nouveau film, un documentaire sur la célèbre violoniste Frederika Murray. Il y découvre l’immensité d’un pays et la brutalité des sentiments qui l’agitent. New York, Washington, San Francisco, Los Angeles, ses promenades dans les grandes villes américaines sont autant d’épousailles lyriques. « J’aime bien me taire avec vous » dira Frederika à Waltman quand ils se retrouveront enfin. Quand son associé est assassiné en Bavière, un règlement de compte d’une violence extrême qui laisse un témoin, Waltman comprend qu’il a mis le doigt sur ce qu’il ne fallait pas.

 

La vie est un vaste jeu de cache-cache, l’homme n’est qu’un pauvre pion balancé au gré des vents ou de l’argent sale pour des causes qui n’en sont pas. Walkman survit, croisant sur son chemin journalistes véreux, putains sentimentales, patrons de grandes majors californiennes, artistes maudits, dealers, violeurs, meurtriers. La mort, mais aussi l’amour avec Frederika, et la musique qui emporte tout sur son passage.

 

Virtuoses, un grand moment dans l’histoire de cette rentrée littéraire.

 

Stéphanie des Horts

 

Max Genève, Virtuoses, Serge Safran, août 2012, 392 pages, 19,50 €

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Excellent article ! Un GRAND MERCI à Stéphanie des Horts ! Et si vous avez aimé VIRTUOSES, vous aimerez NOBEL OBLIGE, une nouvelle corrosive de Max Genève publiée aux éditions Émoticourt.http://www.emoticourt.fr//